Le festival “Jazz aux Capucins” – 2024

Cinq musiciens, cinq amis, cinq passionnés naviguent dans l’histoire du Jazz. Un parcours à travers la comédie musicale, le cinéma, les ballrooms où cette musique se dansait… BOTTLEBANK joue avec ces échos venus de Harlem pour Paris, du Mississippi pour Nantes comme un miroir des deux côtés de l’Atlantique. C’est ce destin lié au Jazz d’entre-deux-guerres que BOTTLEBANK sent bouillir dans ses veines. Un répertoire qui ne peut négliger les grands « tubes » Swing et HOT et réserve d’authentiques surprises.

Petite Lucette nous donne une musique qui secoue le sec en nous, arrose les colères endormies et incendie nos tristesses. Ce sont cinq musicien.ne.s virtuoses de la chute, qui font naître de leur rythmicité intense les joies de surgissements vifs. Grâce à un instrumentarium évolutif, qui joue à confondre et affirmer les timbres, ils déploient de puissantes polyrythmies au service de compositions narratives, précises et libres. Leur présence vivante arrache les portes et défait les formes, laissant entrer un frisson de free, un souffle de silence, dans l’épaisseur bariolée d’un jazz touché de monde et de présent, vibrant dans la sincérité de l’improvisation et le goût du jeu collectif.

Ils se sont connus en improvisant sur des rythmes de transe gnaouas en tournée avec le chanteur Piers Faccini. Né à Alger, musicien autodidacte, Malik Ziad se passionne pour les instruments à cordes, notamment le guembri et la mandole. Il s’imprègne des rythmes exaltés des Gnawa et de la musique populaire chaâbi. Dans ce duo, par le biais de l’improvisation, du rapport au son, mais aussi d’une forme de transcendance, les musiciens s’allient comme s’ils se connaissaient depuis toujours. L’alto, que l’on trouve aussi dans la musique chaâbi, est ici résolument contemporain, mais se connecte naturellement aux autres cordes, créant un instrumentarium inédit, tout comme son répertoire.

La rue pour espace scénique, un style chorégraphique aux allures de déambulation, show devant ! C’est qui c’est quoi ?
« Le Hi-Hat brass band évidemment ! »
Fanfare dans la lignée des second lines de la Nouvelle Orléans, le Hi-Hat allie d’étonnants mélanges entre groove dépouillée mais efficace du RnB et chaleur des sonorités cuivrées. Ce brass band garde toujours en tête la fête, l’échange et la communion avec le public.